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Oeuvres vives | ![]() |
Roof |
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Oeuvres mortes | ![]() |
Vernis extérieurs |
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Pont - cockpit | ![]() |
Coffres extérieurs |
Page liée : A
propos des peintures
Oeuvres vives | |
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Elles
ne posent pas de problème particulier. Pour mémoire, Lou
Cayoc, après 24 ans de bons et loyaux services, bien qu'hivernant
à flôt, ne fait pas une goutte d'eau (salée !).
L'essentiel de l'entretien se résume à la pose de l'antifouling, chaque année : 1 à 2 couches suivant utilisation, après un léger surfaçage (ponçage). En ce qui nous concerne, nous pratiquons la méthode "Glénans", c'est à dire que nous ajoutons chaque année les couches aux autres sans mettre la coque à nu. Cela garantit une bonne protection de la coque, mais impose une mise à nu tous les 4 ou 5 ans. La dérive doit être surveillée et décapée tous les 3 à 4 ans. On en profitera pour passer 2 couches d'antirouille (minium gris ou rouge). L'antifouling n'a pas à être remplacé tous les ans. La dérive implique en fait le seul élément d'entretien contraignant, celui-ci impliquant la mise sur ber. Une attention particulière doit être portée au lest : la fonte est réputée poreuse, et il peut arriver qu'apparaissent des tâches de rouille et des cloques. Bien que disgracieuses, elles n'ont pas d'effets sur la longévité du lest. Certains propriétaires ont tenté de limiter les choses en fixant une anode boulonnée sur la fonte (au niveau du bord de fuite du lest). Nous n'avons pas d'indice sur l'efficacité de la méthode. L'idéal serait de déposer le lest, de le sabler puis de le faire sécher en étuve (pendant au moins 6 mois), avant de lui appliquer un traitement epoxy "définitif". C'est cher et c'est long... Dans tous les cas, un hivernage à sec diminue les effets de la corrosion. En ce qui nous concerne, nous pratiquons la méthode suivante : après quelques semaines de mise à sec, ponçage du lest, puis application de 6 à 7 couches d'un primaire antirouille pour quille (International - Primocon), puis antifouling. Par expérience, la pose d'un joint congé à l'epoxy au niveau de la liaison coque-lest améliore les performances (meilleur écoulement des filets d'eau) et préserve des infiltrations sournoises. |
Oeuvres mortes | |
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Les oeuvres mortes de Lou Cayoc sont lisses comme
un miroir. Pour ce faire, nous appliquons 2 couches de laque polyturéthane
monocomposant tous les 3 ans après un pronçage fin. Les
bordés seront à mettre à nu tous les 5 ou 6 ans.
Un point faible cependant : les feuilles de CP ont été assemblées à l'aide de pointes en cuivre pour faciliter l'assemblage et le collage lors de la construction. Avec le temps, ces pointes ont tendance à s'oxyder et leur tête à réapparaître. Seule solution : enfoncement au chasse-clou, puis antirouille, puis rebouchage à l'epoxy. Si jamais cela vous arrive, préparez-vous à un travail de titan : la coque en comporte plusieurs centaines... |
Pont - cockpit | |
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Ce sont paradoxalement les parties devant faire l'objet
de l'entretien le plus suivi (ce sont aussi celles qui sont les plus exposées).
En particulier, les hiloires à l'intérieur du cockpit peuvent être victimes d'infiltration par les champs du panneau de CP.Cela est dû au fait que ces éléments étaient vernis à l'origine. Le défaut d'entretien et la fragilité des vernis a pu faciliter la détérioration des feuilles de CP à cet endroit. Le problème a été résolu sur Lou Cayoc en injectant de la résine liquide époxy dans les plis, puis en enduisant les manques au mastic epoxy. Par ailleurs, le cockpit fait l'objet de 2 couches de laque polyuréthane monocomposant tous les 2 ans. Le pont, très sollicité, fait l'objet tous les 3 ans de 2 couches d'antidérapant Interdeck mélangé à un sachet de poudre antidérapante. Ce doit être un point de vigilance important dans la mesure où il peut être à la source d'infiltrations extrêmenent nuisibles. Cela est dû au mode de construction du pont (sandwich de lattes de sapins, sensibles au pourrissement, entre 2 feuilles de CP). |
Roof | |
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Il est en polyester, les côtés latéraux
ayant reçu à l'origine une laque décorative. Au fil
du temps, celle-ci à tendance à se ternir sous l'effet des
UV et du sel. Après quelques essais, nous avons trouvé le
traitement idéal : nettoyage à l'éponge et eau douce
en début de saison, puis application d'un polish peu agressif.
Le tout se termine par l'application d'un produit magique pour pérenniser
la rénovation (Polytrol, rénovateur de plastiques). Le tout
est spectaculaire, durable et efficace !
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Vernis extérieurs | |
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Bêtes noires de tous les plaisanciers, ceux
du Cabernet ne font pas exception à la règle. Pour cette
raison, le cockpit, vernis à l'origine, à été
entièrement peint.
Pour le reste, à chacun ses recettes magiques. Après bien des essais, notre choix s'est porté sur un vernis récent élaboré par Bondex, réunissant les qualités de la marque (robustesse, longévité) et un aspect transparent et brillant satisfaisant (rien à voir avec le Bondex "traditionnel"). |
Coffres extérieurs | |
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Paradoxalement, ce sont les seules sources d'entrées
d'eau (douce) constatées, et en quantité très limitée.
Il arrive en effet que l'eau s'infiltre par les capots des coffres du
cockpit (qui communiquent avec les fonds du bateau) en cas de forte pluie
ou de nettoyage énergique au jet. Sauf à concevoir des capots
parfaitement étanches, nous n'avons pas trouvé de solutions
à ce problème, sinon de la vigilance et une bonne éponge.
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Cabernet on the Ouaibe © JY Besombes |