A propos des peintures
Choix des peintures
Application des laques
Application des antifoulings
pinceau
RetourRetour à la page "entretien"  

Choix des peintures
Beaucoup de chantiers ont tendance à privilégier l'utilisation des peintures bi-composants sur les bateaux en bois (aspect, longévité, résistance mécanique, barrière anti-humidité...).
Notre expérience nous laisse maintenant penser que ce choix n'est pas judicieux. Le bois n'est pas un matériau inerte, il a tendance à jouer (humidité, mouvements), et les peintures trop "rigides" peuvent se fissurer.

Par ailleurs, si la construction en CP garantit une bonne longévité, elle implique par ailleurs une action immédiate en cas d'infiltration ou début de pourrissement : le CP étant par définition un assemblage de plis, ce pourrissement peut se propager par effet de mèche. Les peintures bi-composants, par leur résistance mécanique importante, ne permettent pas de voir à temps les signes avant-courreurs d'une dégradation du matériau.
Expérience vécue : un panneau sous descente lisse comme un miroir et à l'aspect parfait, mais en fait complètement pourri. Il a fallu un choc de la brosse à pont lors d'un nettoyage pour découvrir le pôt aux roses...

Nous préférons maintenant utiliser des laques polyuréthanes monocomposant qui, si elles présentent une longévité et une résistance mécanique moins importantes, se rattrapent par bien d'autres avantages : facilité d'application, coût moindre, temps de séchage...

Application des laques
L'une des réserves exprimées par ceux qui se sentent rebutés par l'entretien des bateaux en bois est la difficulté d'obtenir un état de surface satisfaisant avec du matériel d'amateur.
Après bien des essais, nous avons trouvé une méthode permettant d'obtenir avec des moyens d'amateur un résultat équivalent à celui obtenu avec un pistolet :
  • ponçage moyen à la ponceuse vibrante ou excentrique
  • ponçage fin à la ponceuse vibrante exclusivement
  • application de 3 couches de laque polyuréthane monocomposant (International) brillante
  • fin du fin : polish léger avec un produit pour carrossier avant remise à l'eau (quand la peinture est bien sèche)

La laque doit être appliquée avec un rouleau de décorateur à poils très courts (en vente dans tous les magasins de bricolage). Respecter les temps de séchage, sauf pour les dernières couches qui peuvent être appliquées "mouillé sur mouillé" (= temps de séchage normal moins 25 %).

Faire attention au degré d'hygométrie. Si le temps est très humide, la peinture cloquera. Si le temps est trop sec, elle n'aura pas le temps de se tendre. Préférer les premières heures du matin ou les fins d'après-midi pour éviter l'exposition directe aux rayons du soleil.
Comme souvent, 80% du résultat réside dans la préparation de la surface : le ponçage doit être particulièremant soigné...
Résultat garanti !


Application des antifoulings
C'est la corvée annuelle du plaisancier moyen ! C'est pourtant également le moyen de s'éviter des ennuis et de préserver la vitesse...

Là encore, après bien des essais, nous nous sommes fixés sur une méthode qui semble donner de bons résultats :
  • ponçage léger de la couche existante
  • application de 2 couches TRES diluées à l'aide d'un rouleau "patte de lapin" (éviter les rouleaux en mousse : ils ne permettent pas de lisser les peintures épaisses)

Penser à masquer la carène avec de l'adhésif de type "crépon". Les 10 minutes passées dans le masquage vous garantiront un résultat impeccable.


Haut de page
Cabernet on the Ouaibe © JY Besombes